Mare nostrum
Le bateau franchissait les vagues les unes après les autres, laissant sur l’eau un long sillage d’écume. Assis à la poupe, Georges tenait la barre du moteur d’une main ferme. Il se retournait souvent pour observer la traînée blanche, une longue veine ouverte, que la mer semblait peiner à refermer. Cette trace était la seule preuve qu’ils faisaient route vers quelque part.
Tout autour n’était que la mer. Au loin, quand le bateau montait sur une vague un peu plus haute que les autres, Georges apercevait l’horizon. Une mince ligne qui séparait la mer d’un immense ciel bleu. Pas une terre en vue, pas un navire, de l’eau, du ciel, une ligne qui les sépare, le soleil, et quelques humains, rien d’autre.
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Leo S. Ross
14 octobre 2013
14 octobre 2013